FAQ

Général

Quelles classes sont offertes à l’EBSR?

Nos classes vont de 3 à 15 ans (au 30 septembre révolu), et préparent à l’examen d’entrée au Gymnase Vaudois (options Latin/ Maths-Physique), où les étudiants peuvent s’inscrire en filière bilingue s’ils remplissent les conditions. L’autre option est la poursuite des programmes en Matu Suisse, IB ou Bac Français.

Quel est le public de l’EBSR?

L’EBSR n’est pas un « école internationale ». Notre communauté de parents est stable et comprend une majorité de parents locaux, souvent de familles de nationalités mixtes, qui valorisent particulièrement un haut niveau d’éducation et le multilinguisme. Les expats que nous accueillons sont ceux qui se sont installés et qui souhaitent que leurs enfants apprennent couramment le français.

Comment apprennent-ils l’anglais/le français?

Nous utilisons une méthode d’«Immersion Interactive Précoce», ce qui signifie que nous tirons parti de la capacité d’apprentissage naturelle des jeunes enfants en priorisant l’expression orale. (Lorsque les enfants arrivent à l’école plus tard, en fonction de leur bagage linguistique, nous devonsutiliser des méthodes plus traditionnelles). L’immersion précoce imite les interactions naturelles entre les parents et l’enfant, et se base uniquement sur la langue orale, les images, les objets, les jeux et les chansons.
Chaque jour, une période est réservée à l’expression en langue anglaise/française ; la taille très réduite des groupes permet à tous les enfants de parler et de s’exprimer. Il est essentiel de commencer par le langage oral afin de parler couramment la deuxième langue, le langage écrit n’intervenant qu’à un stade ultérieur. Nous utilisons des chansons, de nombreux jeux et des activités attrayantes afin de nous assurer que les enfants parlent et chantent vraiment pendant cette période.
Le reste de la journée, le français et l’anglais sont utilisés à parts égales par les enseignants et les assistants qui sont tous des locuteurs natifs. Ils parlent dans leur langue maternelle et encouragent les enfants à répondre dans leur langue ; ainsi, les enfants pratiquent l’autre langue environ la moitié du temps scolaire.
Cette organisation n’est possible que parce que nous disposons d’environ 30 % de temps scolaire en plus que dans une école standard. Notre emploi du temps a comprimé la très longue pause de midi, habituelle en Suisse, ce qui permet de commencer et de terminer l’école à des heures normales (8h30/16h00).
Après deux ans, les enfants comprennent et s’expriment normalement avec aisance. Après une année de transition, ils passent en classe de langue maternelle. En moyenne, nous atteignons le niveau B1 à l’âge de 10-11 ans et le niveau C1 à 15 ans (y compris l’expression orale, l’expression écrite – essais, analyse de texte et littérature classique). Nous faisons passer les examens de Cambridge (Starters, Movers, Flyers) tous les deux ans à nos jeunes élèves.

Qu’en est-il de l’allemand?

A l’EBSR, nous proposons l’allemand en classe dès l’âge de 8 ans (3P = 5H, = CE2), à raison de 2 heures par semaine, enseigné par un professeur germanophone. Pour les enfants qui parlent déjà l’allemand, des cours d’allemand « Deutsche Schule » sont dispensés à la place. Pour ceux qui le souhaitent, il existe également le Club d’allemand après l’école, où l’allemand est enseigné à travers des jeux, des films et de nombreuses chansons.
Au collège (à partir de la 6S, = 8 Harmos, = 6ème année de français), les élèves ont 3 périodes d’allemand. Ce cours prépare à la poursuite des études et met l’accent sur l’expression orale. Ici aussi, une distinction est faite entre les apprenants de langues secondes et les locuteurs natifs, qui sont enseignés séparément ; les locuteurs natifs suivent un cours de langue et de littérature allemandes.

L’EBSR est-elle réservée aux élèves doués?

Non. Les programmes de l’EBSR sont ambitieux et nous demandons aux élèves de participer et de travailler sérieusement, mais ils conviennent à tous les enfants normalement intelligents et curieux de nature. Par ailleurs, nous ne pouvons pas accepter les HP qui nécessitent un accompagnement particulier en raison de problèmes scolaires ou de comportement. Enfin, nous n’encourageons pas l’utilisation de l’étiquette HP et si un diagnostic a dû être fait, généralement ces enfants se fondent dans les classes de l’EBSR sans qu’un suivi ne doive être donné.

Comment entrer à l’EBSR en cours de scolarité?

Cela se passe très bien si l’élève est curieux et désireux d’apprendre. Pour l’anglais et le français, nous proposerons une solution adaptée au niveau linguistique de l’élève, en cours collectifs ou privés. Pour les sciences humaines et naturelles, les cours sont bilingues, la méconnaissance d’une langue est donc un handicap temporaire. En revanche, s’ils ne sont pas du tout bilingues, surtout au niveau secondaire, les élèves devront fournir un travail supplémentaire pour rattraper leur retard dans l’autre langue.
Les niveaux en français et en mathématiques seront testés, ce qui signifie parfois que l’élève sera reculé d’une classe, en fonction de son niveau et de sa motivation personnelle. Dans la plupart des cas, cela n’est pas nécessaire, surtout si l’enfant est très curieux et capable d’apprendre par lui-même. En général, les enfants curieux et ouverts d’esprit s’adaptent comme des poissons dans l’eau dans notre école, et nous avons accueilli avec succès de nombreux élèves plus âgés.

On dit souvent que dans les écoles privées les élèves sont trop protégés et mal préparés.

C’est parfois vrai. Il y a des écoles qui cherchent d’abord à satisfaire les “besoins de leurs clients”: elles évitent les demandes académiques élevées, elles donnent des notes encourageantes, elles fournissent des aides et des appuis constants. De tels élèves peuvent tomber de haut quand ils sont confrontés aux exigences de la vraie vie.
Ce n’est pas notre objectif. Notre public est celui des élèves intelligents et curieux, qui sont aussi généralement particulièrement sensibles et ouverts d’esprit. Nous veillons donc très étroitement à ce qu’il n’y ait aucun harcèlement et que chacun se trouve bien au sein de notre communauté scolaire. Cela n’implique pas de baisser le niveau scolaire.
Au contraire, sur le plan académique, nous suivons les programmes les plus intéressants et les plus élevés, afin que chaque élève trouve les challenges les plus capables de le faire progresser; dès le Collège, les élèves se préparent à la réalité des études ultérieures en développant les compétences nécessaires. Nos élèves sont donc spécialement bien préparés à la vie réelle qui les attend.

Est-il facile de remettre les enfants à l’école publique ou dans d’autres programmes?

Oui, sur le plan technique, car notre niveau dépasse celui d’Harmos/France/Royaume-Uni dans toutes les matières. Cependant, si l’enfant est replacé dans un environnement monolingue avant la fin de notre programme, il est malheureusement peu probable que la deuxième langue se maintienne, et encore moins qu’elle progresse. En général, les langues régressent s’il n’y a pas assez de stimulation, surtout pendant l’adolescence. Il en va de même pour le passage à des programmes internationaux : le français ne pourra plus se développer et il n’y aura plus d’allemand. Les programmes scolaires ne sont pas interchangeables et ont chacun leurs spécificités – un véritable bilinguisme et un niveau d’exigence très élevé sont les caractéristiques de l’EBSR.
Le cursus bilingue de l’EBSR s’achève à la fin du Collège, lorsque les élèves ont atteint un niveau de langue C1 et sont devenus parfaitement bilingues, biculturels et ont lu les classiques dans les deux langues. Les familles qui souhaitent retourner dans le système public choisiront alors l’option du Gymnase, et celles qui souhaitent continuer dans le privé dans une école Matu Suisse/IB/Bac.

Pratique

Quels sont les horaires et les vacances?

Nos vacances sont les mêmes que l’école vaudoise sauf à Noël où il y a une semaine de plus, qui tombe avant ou après en fonction de la date de Noël.

Est-ce que je peux déposer mon enfant avant 8 heures?

Non, l’école ouvre ses portes à 8 heures. Merci de ne pas les déposer avant car personne ne pourra s’en occuper.

Quelles sont les activités après l’école?

Nous offrons toutes sortes d’activités: des travaux manuels et artistiques, un Club d’échecs, des cours de Yoga, de la Natation… Voir ICI.
Des cours privés de musique (piano, violon, flûte, etc.) sont également organisés: nous mettons à disposition les locaux et fournissons des contacts de professeurs, qui seront réglés par les parents.

Est-ce que vous organisez des activités de vacances?

Oui pendant les vacances d’été, l’école propose 2 camps d’immersion à l’anglais pour vos enfants:
– Expériences culinaires (1ère semaine des vacances)
– Expériences scientifiques (2ème semaine des vacances)
Pour toute inscription et/ou renseignements merci d’envoyer un courriel à: summercamp@ecole-bilingue.ch

Est-ce qu’il y a un bus scolaire?

Des trajets peuvent être organisés seulement en fonction d’une demande suffisante des parents pour ce trajet. La majorité des parents vient en transports publics ou organise du co-voiturage.

Les enfants mangent-ils à l’école à midi?

Tous les enfants mangent à midi un repas préparé par notre cuisinier français sur place avec des produits frais et variés. Les enfants sont gentiment encouragés à progressivement goûter de tout. Par ailleurs, l’école fournit aussi les snacks durant les pauses.

Est-ce que je peux donner un lunchbox?

Non, cette possibilité est réservée aux enfants allergiques avec un certificat médical. La prise en charge de ce repas est facturée.

Quels sont les tarifs?

Veuillez trouver les tarifs ICI. Ces tarifs sont complets; il n’y a pas de suppléments cachés, vous ne recevrez pas de factures supplémentaires.

Est-ce que vous donnez des bourses?

Quelques bourses par année sont accordées, en principe dès la deuxième primaire, surtout à des enfants pour lesquels l’école publique est inadaptée. Il faut écrire directement à la direction.

Pédagogie

Quelle est la pédagogie du bilinguisme?

Le bilinguisme paritaire (les deux langues sont traitées sur un pied d’égalité) doit être précédé d’une phase d’apprentissage actif des langues, faute de quoi les élèves risquent de ne jamais s’exprimer correctement. Les études montrent que les enfants à qui l’on enseigne la deuxième langue sans prêter une attention particulière à l’expression – accent, prosodie, etc. – développent de bonnes compétences passives mais peuvent être très déficients en matière d’expression orale et écrite. Nous avons donc développé une méthode d’immersion linguistique interactive, avec des chants, des jeux et des films, qui permet aux enfants de moins de 10 ans de devenir des locuteurs actifs en deux ans en moyenne. Ils rejoignent ensuite des classes de langue maternelle. Pour ceux qui commencent après l’âge de 10 ans, les cours sont complétés par des méthodes plus traditionnelles.

Qu’en est-il du “temps d’écran” dans le programme?

Nous essayons d’utiliser les ordinateurs et le temps d’écran avec parcimonie mais de manière judicieuse, et nous ne sommes certainement pas des technophiles. Nous utilisons de bonnes vidéos pour les langues et les sciences ou pour certains programmes comme Letterland ou Planète des Alphas ; nous utilisons des applications quelques fois par semaine pour les mathématiques, les emplois du temps, l’orthographe ou la grammaire. Les élèves commencent à taper des textes sur Word à partir de la troisième année du primaire, et apprennent à utiliser Excel et Powerpoint au secondaire. La plupart des familles de l’école sont opposées aux jeux vidéo et n’aiment pas la télévision ; nous soutenons fortement l’interdiction des jeux vidéo, ou du moins une utilisation extrêmement limitée. Il est interdit d’apporter à l’école des jeux vidéo, des téléphones portables avec des jeux, etc. Nous considérons les « écrans » comme un moyen innovant et très efficace d’améliorer l’enseignement, et non comme une distraction ou une concession à l’air du temps.

Quel est votre programme de maths?

Nous utilisons Cuisenaire pour les 1 et 2ème enfantines et la 1ère primaire: ce programme aborde de front les 4 opérations et les fractions, et permet aux élèves de comprendre la nature de l’univers mathématique directement, en travaillant avec les facteurs et les multiples.
Dès le primaire, les enfants passent sur le programme de Singapour, soit en Anglais, soit en Français. La très bonne réputation de ce programme est tout à fait justifiée : il est conçu de façon magistrale, pédagogique et nous obtenons de très bons résultats.
A partir de 2024, nous introduirons un cours supplémentaire d’Abacus pour les enfants de 6 et 7 ans ; cette technique ancienne permet d’améliorer le calcul mental et la capacité de réflexion mathématique et d’abstraction, nous avons donc voulu l’expérimenter.

Quel est le programme de sciences précoces?

Notre approche de l’enseignement des sciences est celle de la découverte progressive. L’apprentissage est répété chaque année et intégré à un niveau de complexité supplémentaire. Les activités sont au cœur du processus d’apprentissage (observations au microscope, expériences) et le matériel pédagogique et interactif utilisé est bilingue.

Pourquoi un enseignement précoce des sciences?

Pour que les connaissances complexes soient appropriées et réellement intégrées dans les compétences quotidiennes des futurs adultes, l’enseignement doit commencer dès le moment où les enfants posent spontanément des questions ; de plus, il ne doit pas viser la performance à un examen ponctuel, mais une connaissance réelle et complète sur le long terme.
Nous pensons qu’un enseignement tardif des sciences (après 13 ans), généralement rapide et en un seul bloc, n’est pas très utile pour la majorité des élèves, qui ne retiennent pas grand-chose. Cela s’explique par le fait qu’ils ont très peu de connaissances préalables, que l’enseignement est trop comprimé et orienté vers le test. Après quoi, la majeure partie de la matière est tout simplement oubliée.
C’est pourquoi nous valorisons et enseignons les « vraies » sciences dès la première année de l’école primaire ; avant l’âge de dix ans, les enfants auront vu la table de Mendeleiev, l’atome et les molécules ; ils auront compris les bases de l’anatomie humaine, les principes de l’évolution, la géologie et l’astronomie, ainsi que la physique, l’économie, l’histoire ancienne et l’histoire moderne. Cette large formation se poursuit dans l’enseignement secondaire, et ce n’est qu’au niveau Matu/Bac que la spécialisation s’opère. Ainsi, même les futurs littéraires, économistes ou scientifiques disposent d’une base scientifique suffisante pour comprendre le monde. Inversement, tous les futurs scientifiques étudient le latin, la philosophie, les sciences humaines, les langues et la littérature, ce qui leur donne une vision du monde qui va au-delà du laboratoire.